B.A. BA du Bad

Le badminton

Son histoire

Les principes de jeux

Le classement en France

 

Le badminton

Le badminton est un sport en plein essor, de plus en plus reconnu des instances sportives nationales.
Il peut être pratiqué dès 7 ans, par les femmes et les hommes de tout âge.
Seul sport à connaître officiellement la pratique aux Jeux Olympiques du double mixte, la discipline est souvent considérée comme la « particularité » du badminton.

Beaucoup de pratiquants viennent au badminton pour son côté ludique.
En réalité, il est considéré comme l’un des sports les plus intenses quant à l’effort physique qu’il requiert lorsqu’il est pratiqué en compétition.
A ce titre, le badminton se classe, selon les études menées par les instituts spécialisés, juste derrière le hockey sur glace et le squash en termes de dépense physique.

Sport moderne, ludique et rapidement accessible, le bad permet de développer la coordination des mouvements, la forme physique, la concentration, des qualités techniques, tactiques, stratégiques et le fair-play.
Convivalité et fair-play sont inhérents à la pratique du badminton. Le badminton est synonyme de partage, collaboration, échange, émulation, progression, dextérité, réactivité et vitesse (1 smash peut atteindre une vitesse de 332 km/heure!).

Que faut-il pour jouer ?

Un short, un tee-shirt, des chaussures de sports, une raquette, des volants ... et de la bonne humeur !

Les raquettes sont légères (entre 80g et 100g) et mesurent environ 65cm de long. La tête ou tamis mesure 20cm de large.

Il existe deux types de volants.
Les volants plastiques (tête en liège et jupe en plastique) utilisés pour le loisirs, très résistant mais ayant une trajectoire courbe (parabolique).
Les volants plumes (tête en liège et jupe en plume) utilisés en compétition, plus fragile mais ayant une trajectoire parachute (montée en ligne droite puis descente presque verticale). Il faut 16 plumes d'aile gauche d'oie pour fabriquer un tel volant, qui pèse 5 grammes, mesure 8 cm et peut aller jusqu'à 400 km/heure. Un volant perd 75% de sa vitesse entre la frappe et la réception.

La FFBaD en chiffres (2011)

  • 156 550 licenciés
  • 25 ligues régionales
  • 88 comités départementaux
  • 1 668 clubs affiliés
  • 672 Ecoles Françaises de Badminton (EFB)
  • 84 joueurs par club en moyenne
  • 4 Juges-arbitres Internationaux (dont 2 BWF et 1 BE)
  • 34 Juges-arbitres Nationaux
  • 13 Arbitres Internationaux (dont 2 BWF et 6 BE)
  • 86 Arbitres Nationaux
  • 606 entraîneurs diplômés d'état dont 111 BEES2

 


Português: Rio de Janeiro - Badminton nos Jogos Pan-americanos de 2007. On picture: Guilherme Kumasaka, Guilherme Pardo and Bob Malaythong. 17 juillet 2007 - Source: Agência Brasil - Auteur: Wilson Dias/Abr

Quelques dates

1898
Organisation de la première compétition internationale de Badminton à Guilford (Angleterre).

1972
J.O. de Munich: le badminton est en sport-démonstration.

1988
J.O. de Séoul: le badminton est encore en sport-démonstration.

1992
J.O. de Barcelone: le badminton devient un sport olympique à part entière, mais sans le double mixte qui fera son apparition aux J.O. d'Atlanta en 1996.

2006
La Fédération Internationale de Badminton compte plus de 150 pays affiliés et 250 millions de pratiquants dans le monde.

et en France...

1907
Création du premier club français en Normandie à Dieppe.

1928
Le mot Badminton entre dans le petit Larousse.

1979
Création de la Fédération Française de Badminton, qui compte alors 2 400 licenciés, 5 ligues et 50 clubs.

2010
Organisation des Championnats du Monde de Badminton à Paris

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Son histoire

L'origine du Jeu du volant

Dès l'Antiquité, le " jeu de volant " était pratiqué en Chine, sous l'appellation Didochiandsi où le pied ou la cheville remplaçait la raquette. Au japon, la pratique était nommée Hanetsuki, et en Inde, Poona.
En France, le jeu de paume apparaît à partir du Moyen-âge. Au XIIIème siècle, il est déjà considéré comme " le roi des jeux et jeu des rois ". Jeu français par excellence, le jeu de paume évolue sous François Ier (XVIème siècle) vers le " jeu du volant " que l'on pratique sans rebond, à la volée, dans l'espoir " d'épater la galerie " où se trouve le public. Appelé à cette époque plus communément " Coquantin ", du nom du Coq qui prête ses plumes au bouchon, ce jeu du volant poursuit son développement jusque sous l'empire, où il est même utilisé dans l'éducation des enfants, et notamment des filles, pour développer l'habilité.


La Fillette au volant 1741
Jean Siméon Chardin (1699–1779)

L'origine du Badminton

Dans les années 1860, des colons anglais découvrent le jeu indien de Poona. Joué sur un vaste terrain en forme de sablier, scindé par un filet, où s'affrontent des équipes de 2, 3 ou 4 joueurs, le Poona se pratique avec une balle recouverte de duvet aggloméré.

Il existe quant aux origines exactes du badminton moderne et de son volant, plusieurs sources qui restent invérifiables.
Parmi les légendes tenaces et populaires attribuées à sa naissance, l'histoire raconte qu'un jour de 1873, des officiers britanniques de retour des Indes, étaient réunis à Badminton House (Gloucestershire), domaine du Duc de Beaufort. Après de joyeuses libations, ils viennent à évoquer le jeu indien du Poona, auquel ils décident de jouer. N'ayant pas de balle sous la main, ils utilisent un bouchon de champagne dans lequel ils plantent quelques plumes. Amusés par leur trouvaille, ils décident de faire connaître ce jeu sous le nom du château où il est né : Badminton. Quatre ans après ce jour mémorable, les règles du badminton sont édictées.
Il est dit aussi que c'est le Duc de Beaufort qui annula, à cause de la pluie, le tournoi de volant prévu dehors, et le fît jouer dans le hall de son château.

De ces deux légendes, on retient une pratique inspirée du jeu indien, un volant doté de plumes d'oiseaux naturelles, une "appellation d'origine" distincte et, tout particulièrement, un sport qui se pratique exclusivement à l'intérieur !!!

Les origines du Badminton en France

Pendant 8 siècles, le "jeu du volant" était réservé à l'élite noble et bourgeoise.
Le "peuple" se prêtait aussi à une pratique "sauvage" en utilisant, non pas une raquette mais, leurs mains pour se renvoyer le volant ; d'où l'expression "jeu de mains, jeu de vilains !".
Divertissement prônant davantage l'échange et le partenariat sportif à l'adversité, il était pratiqué essentiellement à l'extérieur à l'exception d'une "société" noble et bourgeoise qui profitait des salles réservées au jeu de paume.

Au début du XXème siècle, le "jeu de volant" prend un nouvel essor sous l'appellation badminton. "Débarqué" sur nos côtes bretonnes et normandes grâce aux communautés britanniques en villégiature ou installées en France (3000 ressortissants britanniques en 1900 à Dieppe sur une population de 25.000 habitants), la pratique reste réservée à la "bonne société" qui, seule, peut prétendre adhérer financièrement aux premiers clubs "de tradition anglaise" français.

Après les deux guerres mondiales, l'arrivée des congés payés, l'émancipation des femmes, l'heure est au savoir-vivre, à la détente et aux loisirs.
Parmi les plaisirs sportifs peu onéreux et accessible en terme d'installation, il y a le badminton. L'image de sport de plage convivial est donc attribué à l'activité : toute la famille en vacances savoure ces échanges du volant où père et fille, mère et fils peuvent allègrement se prêter au plaisir de la pratique.
A partir des années 1970-1980, le badminton s'affirme davantage comme un sport de compétition à part entière : des championnats voient le jour, un classement de joueurs, la première équipe de France est fondée. L'accroissement rapide du nombre de licenciés démontre un engouement certain pour ce sport, défini par le passé comme un sport de loisirs outdoor, il devient un sport en salle de compétition au même titre que les autres sports de raquette.

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Les principes de jeux

Le jeu consiste à échanger un volant à l'aide d'une raquette, au dessus d'un filet de 1,55 m de haut, sur un terrain d'environ 13 mètres de long et 5 mètres de large, en intérieur (le vent ayant beaucoup trop d'influence sur la trajectoire du volant).

Les frappes peuvent être lentes, rapides ou feintés. La vitesse du volant peut varier de 3 km/h pour un amorti à plus de 300 km/h pour un smash.

Comparé au tennis, le badminton est plus rapide (la balle de tennis ne dépasse pas les 260 km/h), plus soutenu (un match d'une heure de bad compte environ 40 mn de jeu effectif, alors qu'un match de trois heures de tennis n'en comporte que 20 mn) et plus endurant (la distance parcourue lors d'un match de badminton peut être trois fois supérieure à celle parcourue lors d'un match de tennis).

Vous pouvez visualiser ici les règles du jeu simplifiées.

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Le classement en France

Le classement des joueurs relève de la Commission Nationale de Classement.
Le Classement National est composé des séries Elite, A, B, C et D. Les classements concernent les disciplines SH (simple homme), SD (simple dame), DH (double homme), DD (double dame), DX (double mixte). Les classements de doubles sont individuels et non par paires constituées.
Les classements sont établis au 1er février et en fin de saison.

Chaque série est composée de quatre classements :
– La série Elite comprend les classements Top5, Top10, Top20 et Top50.
– La série A comprend les classements A1, A2, A3 et A4.
– La série B comprend les classements B1, B2, B3 et B4.
– La série C comprend les classements C1, C2, C3 et C4.
– La série D comprend les classements D1, D2, D3 et D4.
- Les joueurs n'appartenant à aucune de ces catégories sont NC (non classés).

Le classement national par série est défini par le Classement Permanent par Points. Les points sont attribués en fonction :
– du classement de l’adversaire, en simple,
– en double et mixte, la valeur de l'équipe adversaire est la moyenne des classements. Une paire A1-A3 est valorisée comme une paire A2; une paire NC-D3 est égale à une paire D4.
Toute victoire (hors tournois BWF) rapporte un nombre de points en fonction du classement de l'adversaire :

Top 5 Top 10 Top 20 Top 50
972 810 648 486

A1 A2 A3 A4 B1 B2 B3 B4 C1 C2 C3 C4 D1 D2 D3 D4 NC
324 270 216 162 108 90 72 54 36 30 24 18 12 10 8 6 4

Les points attribués à un joueur dans le classement permanent par points correspondent à la moyenne des points (total des points gagnés divisé par le nombre de matchs joués) obtenus sur les matchs disputés sur les douze derniers mois. Pour une défaite, il n'y a pas de points négatifs, la division par le nombre de matchs joués fait baisser la moyenne.

Calcul des points
Pour être représentative, la moyenne des points s'effectue sur un minimum de 12 matchs (quelle que soit la discipline). Les joueurs ne totalisant pas suffisamment de matchs verront leur moyenne calculée sur ce nombre minimum.
Seules les défaites contre des adversaires de la série immédiatement supérieure, de la série du joueur et des séries inférieures sont prises en compte.
Les victoires faisant baisser la moyenne ne sont pas prises en compte.
Les victoires et les défaites par w.o. ne sont pas prises en compte. Les victoires sur abandon ne sont pas prises en compte. Les défaites par abandon sont prises en compte.

Changement de classement
Le changement de classement a lieu deux fois par an :
– au 1er février, et prend en compte le classement par points arrêté après le 3ème week-end de janvier inclus,
– et en fin de saison et prend en compte le classement par points arrêté après le 3ème week-end de juillet.

Les changements de classements sont déterminés en fonction de seuils de passage.

Elite A1 A2 A3 A4 B1 B2 B3 B4 C1 C2 C3 C4 D1 D2 D3 D4
162 135 108 81 54 45 36 27 18 15 12 9 6 5 4 3 2

Source: FFBA - Règlement des classements.

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